Des garçons qui vendent leurs services sexuels via Internet tel est le nouveau phénomène qui gagne du terrain dans la capitale économique Ivoirienne. De PORTBOUETà Marcory en passant par Cocody Angré, c’est une nouvelle génération de marchands du sexe qui fait son apparition.
Il s’appel Roland K. lui est un habitué des sites de tchatche tel, www.tchatche.com, www.123love.com, www.abcoeur.com. Sa spécialité est de prêter ses services sexuels aux âmes en manque de chaleur. C’est d’ailleurs sur un de ces sites internet que nous l’avons rencontré quand pour l’enquête je me suis fait passé pour une dame célibataire de 44 ans qui vivait seule. La stratégie de ces Scott boys est tout simple selon Roland. Il accoste la plus part des connectés avec le profil féminin. Il prend soin de sélectionner les profils don l’âge varie entre 40 et 55 ans car elles représentent les meilleurs proie.
« Mes clientes se situe dans cette fourchette d’âge, elle se dévoileront au fil de la discussion. Elle sont la plus part seul, ou veuve »
Comme lui nous avons eu la chance de rencontrer d’autre Scott boys avec la même technique. Ils se font passer pour des dragueurs ordinaires sans toute fois afficher leur intention au début des échanges. Ils attirent leurs futures clientes sur un terrain amoureux en y mettant tout les ingrédients de séduction. Ils parleront de la sensualité de leur corps, de leur puissance sexuel. Une fois passé cette étape et qu’elles sont emballés ils passent à l’action.
Bellouch, notre interlocuteur de Koumassi qui a préféré garder l’anonymat révèle qu’à partir du moment ou elles sont plongés il la prendra à sentiment pour lui expliqué une petite situation embarrassante tout en ayant vérifié par des questions pièges sa situation sociale. « On se fait inviter pour une bonne nuit chaude tout en laissant un petit message subtile pour expliquer notre manque de moyen financier. Derrière on sait quelles ont envie de changer d’air donc elles mordront à l’hameçon. Souvent certaines nous reçoivent chez elles ou par prudence nous envoie à l’hôtel après un repas copieux au restaurant ou une nuit bien arrosée »
La plus part de ces prostitués voilent toujours leur intention au départ et l’exprime avec manière une fois sur le terrain. Comme dirait Roland K. on tente notre chance car si ça se passe bien et qu’elle est dans de bonnes conditions tu essaies de prolonger pour la transformer en une véritable relation en faisant semblant de l’aimer pour qu’elle te gave.
Il faut aussi reconnaître que ce phénomène prospère à cause des vacancières de la diaspora qui le plus souvent arrivent avec des amies qui ont curiosité des males Africains. Certaines touristes ou fonctionnaires en mission chez nous font des réservations via ces mêmes sites Internet avant leur arrivée. D’autres se confient même dans la discrétion aux personnels des hôtels afin de leur trouver des contacts le temps de leur séjour. Nous avons pu constater lors de notre enquête dans une résidence à Marcory zone 4, un catalogue d’hommes pour clientes voulant changer d’air.
Les gays eux sont plus organisés
Si les prostitués males à la recherche de femme pour louer leur service se font plus discret avec des techniques moins raffinées les homosexuels eux ont le dos large avec une bonne occupation du terrain. Ils chassent sur les mêmes sites Internet avec des objectifs distincts. Aujourd’hui c’est sans difficultés qu’ils affichent leur statut et prouesse sur ces sites de rencontres. Ces prostitués gay facilitent leur accès par d’éventuels clients qui pourraient les solliciter pour leur service. Ils vont même jusqu’à afficher les tarifs de leur prestation pour arranger les choses. Ils opèrent plus en réseau et semblent être plus organisés avec des codes qu’ils partagent. Certains organisent des soirées à huit clos où ne sont admis que les seuls initiés qui vont pour se faire de nouveaux clients ou se laisser draguer pour de nouvelles aventures.
Si la commune de Marcory bat le record des hommes qui sont prêt à tout faire au lit pour de l’argent n’empêche que chaque quartier regorge de ces serveurs de plaisir rémunéré. Ils disent être des victimes de la situation de précarité généralisé qui sévit dans le pays alors ils le font pour survenir à leur besoin avec ces dames des quartiers riches qui le plus souvent sont mal aimé ou manque d’affection ce qui fait qu’elles se rabattent sur Internet pour avoir une consolation.
Fulbert KOFFI Evan’s
Diplômé EFAP